Les troubles musculo-squelettiques liés aux travail sont attribuables à ces facteurs :
- postures et mouvements au travail
- caractère répétitif et rythme du travail
- force des mouvements
- vibration
- température.
Certaines conditions de travail, par exemple, l’aménagement du lieu de travail, la rapidité du travail (plus particulièrement les emplois dont la cadence est régie par la vitesse d’un convoyeur) et le poids des objets manipulés influent sur ces facteurs.
Deux éléments peuvent contribuer aux blessures. En premier lieu, il y a la position du corps. Par exemple, le fait de travailler le torse penché vers l’avant, incliné vers l’arrière ou dans un mouvement de torsion peut imposer un trop grand stress à la région lombaire. Lever les bras au-dessus des épaules, atteindre un objet derrière soi, effectuer un mouvement de rotation des bras et de flexion du poignet vers l’avant, vers l’arrière et de côté, sont tous des gestes qui supposent un certain stress pour le corps.
Lorsque certaines parties du corps se trouvent près des limites de l’amplitude du mouvement, les tendons et les nerfs s’étirent et se compriment. Plus une position fixe ou incommode est maintenue longtemps, plus les risques de troubles musculo-squelettiques liés aux travail sont importants.
Le fait de maintenir le cou et les épaules en position fixe est le second élément qui contribue aux lésions troubles musculo-squelettiques liés aux travail. Pour effectuer tout mouvement contrôlé avec le bras, les muscles des épaules et du cou se contractent et demeurent contractés aussi longtemps que la tâche le requiert.
Les muscles contractés compriment les vaisseaux sanguins, ce qui nuit à la circulation du sang vers les muscles de la main qui sont en activité.
Toutefois, c’est à cet endroit précis que le sang est le plus nécessaire en raison de l’effort musculaire intense qui est déployé. Il se produit alors deux choses : les muscles du cou et des épaules se fatiguent, même s’il y a peu ou aucun mouvement dans cette région. En même temps, l’apport sanguin réduit vers le reste du bras accélère l’épuisement des muscles qui travaillent, ce qui les rend plus vulnérables aux blessures.