Repères ergonomiques pour l’aménagement des bureaux

La préparation des aménagements

Mais avant toute modification, on peut procéder à une étude ergonomique afin de réduire les écarts entre les contraintes liées à l’activité et les exigences budgétaires. Une démarche participative associant les opérateurs aux choix d’implantation est aussi un préalable indispensable. Les rubriques qui suivent sont classées dans l’ordre chronologique de déroulement du projet, en partant des choix les plus définitifs comme les ouvertures sur l’extérieur.

Les vitrages

Les vitrages sont destinés à donner un éclairage naturel, sans apport thermique excessif ni éblouissement. On place pour cela des baies vitrées sur la façade du bâtiment, l’éclairage zénithal (dôme ou voute remplaçant une partie de la toiture) est à proscrire sauf dans les parties communes lorsque la hauteur sous plafond est importante. Les stores et les pare-soleil sont à prévoir pour les fenêtres exposées au sud, à l’est ou à l’ouest de préférence à l’extérieur du vitrage. Ils sont inutiles au nord puisque le soleil n’y est pas présent.
La hauteur sous plafond doit être suffisante, au minimum 2,50 m. Lorsque la distance entre la façade vitrée et les postes de travail est supérieure à six mètres, l’éclairage naturel n’est plus assuré. Les fenêtres procurent aussi une vue sur l’extérieur par l’intermédiaire de baies vitrées à hauteur des yeux. Il faut, bien sûr, éviter les obstacles à la lumière entre les postes de travail et la façade vitrée, comme le mobilier si celui-ci fait plus de 1,10 m de haut.

La répartition de l’espace pour l’ensemble des bureaux

On recherche une flexibilité suffisante, avec des cloisons démontables permettant quand même une bonne isolation phonique. Elles doivent être disposées de façon à éviter les ponts phoniques, notamment pour les cloisons en sous-plafond. L’isolation phonique conseillée est de 40 dBA dans les conditions habituelles de test dans le bâtiment. Le pré-câblage est fait de préférence dans le faux-plancher, ou à défaut, dans les plinthes murales mais doit être évité dans le sous-plafond.
Des bureaux bien conçus doivent respecter l’espace minimal par personne. En principe, on recommande 10 m2 par personne, que le bureau soit individuel ou collectif. Il est souhaitable d’éviter les bureaux tout en longueur, celle-ci ne devant pas dépasser deux fois la largeur pour les bureaux d’une superficie inférieure ou égale à 25 m2.

De même, on répartit l’espace en bureaux individuels et collectifs en fonction de nombreux critères tels que le type de travail, le niveau hiérarchique, les communications téléphoniques, les visiteurs extérieurs ou les relations transversales. Le maximum pour un bureau collectif étant de deux à cinq personnes formant un petit groupe de travail. Il est essentiel de faire coïncider l’organisation spatiale avec l’agencement du service. Par exemple, pour les bureaux paysagers, il est préférable d’éviter un effectif supérieur à dix personnes pour chaque unité de travail.

L’implantation des locaux de travail tient compte de la communication avec les autres bureaux et services, de la fréquence des liaisons entre chaque unité. On peut, pour voir cela plus clairement, établir un diagramme des relations entre les différents services. Il faut alors établir, si nécessaire, des lieux d’échanges qui ne gênent pas l’activité des bureaux voisins.
La circulation entre chaque bureau doit être facile. Les couloirs ont donc une largeur minimale de 1,50 m et ne sont pas trop longs. On essaie aussi d’optimiser la distance et l’emplacement des bureaux par rapport aux ascenseurs, aux escaliers, aux toilettes, aux salles de réunion, à la photocopieuse et aux ordinateurs en libre-service.

Le chauffage et la ventilation

Le chauffage doit assurer une bonne répartition de la chaleur pour un confort thermique optimal en hiver. Il doit avoir au moins une commande marche-arrêt par bureau. La température de l’air ambiant doit être de 22° avec une différence de plus ou moins un degré.
L’humidité relative se situe entre 40 et 70%. La ventilation générale se fait par un dispositif de ventilation mécanique, ou à défaut, par des fenêtres à ouverture facilement réglable si le volume par occupant est supérieur à 15 m3. Le niveau de bruit de la ventilation ne doit pas dépasser 40 dBA de niveau de pression à un mètre.

L’aménagement intérieur des bureaux

La communication d’un bureau à l’autre n’interdit pas la personnalisation du local par une appropriation de l’espace avec un éclairage individuel, des parois permettant une décoration, des plans de travail de dimensions suffisantes pour permettre un agencement personnalisé.
Le choix de l’implantation des bureaux permet de se voir sans être en permanence face à face, sauf si les tâches nécessitent un travail en commun continuel. Des accès et des passages de largeur suffisante pour accéder à son poste, aux éléments de rangements, aux plans de travail annexe ou, pour se déplacer entre chaque bureau sans risquer de renverser les outils de travail des autres postes. La largeur minimale du passage est de 80 centimètre, alors que le passage derrière un bureau occupé est de 120 cm.

Le choix de l’éclairage artificiel permet à la fois d’atteindre les niveaux recommandés, une bonne homogénéité de la lumière, un rendu des couleurs proche de la lumière du jour, donc supérieur à 80. Le niveau d’éclairage général est de 500 lux (pour un travail sur écran) en plus de l’éclairage individuel. Les commandes d’éclairage sont situées dans les endroits les plus éloignés des fenêtres.

Le niveau de bruit doit être acceptable. Les plafonds ont un coefficient d’absorption Sabine, proche de 1 pour les fréquences médiums et aiguës. Les planchers sont capables d’absorber un maximum de sons parasites supérieur ou égal à 0,4. Les sols sont recouverts de moquette antistatique. Les machines bruyantes comme les photocopieuses et certaines imprimantes sont placées à l’extérieur des bureaux ou recouvertes d’une capote antibruit.
Les couleurs de l’aménagement intérieur tiennent compte de l’ensemble des éléments formés par les murs, le sol et le mobilier. On privilégie les couleurs claires pour les plafonds, les murs et les plans de travail. Les peintures sont mates ou satinées, mais pas brillantes pour éviter l’éblouissement avec les lumières.

Les plans de travail sont de dimensions suffisantes, en tenant compte de la variété des tâches, de la dimension des matériels comme les écrans et les claviers. Les dimensions minimum sont de 80 cm en profondeur et 120 cm en largeur. Un plan de travail de dimensions plus faibles n’est conseillé que si un plan annexe de 80×80 cm est prévu pour le travail sur l’écran. Le plan de travail est réglable en hauteur, entre 49,5 et 82 cm. Le siège de type B, à piétement de cinq branches, avec une assise et un dossier réglable.

En fait, on peut se rendre compte que la disposition des bureaux ne s’improvise pas. Il existe des normes très précises qu’il faut connaître avant de dessiner des plans d’aménagement des locaux. Toutes ces dispositions ont été adoptées dans le but d’optimiser le confort du personnel travaillant dans ces services et améliorer la qualité du travail fourni en évitant le stress et les troubles musculo-squelettiques.

La déclaration de Séoul sur la sécurité, les conditions et la santé au travail

L’Association Internationale de la Sécurité Sociale (A.I.S.S) et l’Agence coréenne pour la sécurité, les conditions et la santé au travail (K.O.S.H.A) se sont réuni à Séoul, en république de Corée du sud, le 29 juin 2008 à l’occasion du dix-huitième congrès mondial sur la sécurité et la santé au travail. Cette réunion, organisée conjointement par le Bureau International du Travail (B.I.T), des professionnels de la santé et des conditions de travail, des représentants des employeurs et des travailleurs, des représentants de la sécurité sociale, des décideurs et d’administrateurs. Toutes ces personnalités ont dressé le bilan de la situation actuelle dans le monde et donné des recommandations pour l’avenir.

Le bilan

Les différents organismes présents à cette assemblée ont tous reconnu la gravité des conséquences des accidents du travail et des maladies liées au travail, dont 2,3 millions de décès par an dans le monde et des pertes équivalant à quatre pour cent du Produit Intérieur Brut (P.I.B) à l’échelle mondiale, selon les estimations du Bureau International du Travail. Ils admettent également que l’amélioration de la sécurité et de la santé au travail a une incidence favorable sur les conditions de travail, la productivité et le développement économique et social.
A ce titre, ils rappellent que le droit à un milieu de travail sûr et salubre devrait être reconnu en tant que droit humain fondamental et que la mondialisation doit aller de pair avec des mesures de prévention afin de garantir la sécurité et la santé au travail pour tous. Ils reconnaissent également l’importance des moyens déployés par l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T) en matière de sécurité et de santé au travail, et le rôle considérable de la contribution de l’A.I.S.S et de ses membres dans la mise en oeuvre de ces moyens. Il est vrai que la promotion de la sécurité et de la santé au travail, la prévention des accidents et des maladies dans le milieu du travail sont des éléments centraux de la mission fondatrice de l’O.I.T et de l’Agenda du Travail Décent.
Il est utile de rappeler que la prévention des risques professionnels et la promotion de la santé des travailleurs font partie intégrante de la sécurité sociale et constituent également un aspect important du mandat de l’A.I.S.S et de son concept de la sécurité sociale dynamique. On a aussi constaté l’importance de l’éducation, de la formation, de la consultation, de l’échange d’informations, de bonnes pratiques en matière de prévention et de promotion des mesures préventives.
Cette assemblée reconnaît donc le rôle important joué par les gouvernements et les partenaires sociaux, par les organismes professionnels du domaine de la sécurité et de la santé, ainsi que par les institutions de sécurité sociale dans la promotion de la prévention et dans la fourniture de services de traitement, de soutien et de réadaptation. Elle reconnaît de même l’importance de la coopération entre les organisations et les institutions internationales et salue les progrès accomplis dans l’amélioration de la sécurité et de la santé au travail grâce aux efforts accomplis aux niveaux national et international.

Les recommandations

Les différents organismes présents à cette assemblée déclarent donc en premier lieu, que la promotion d’un niveau élevé de sécurité et de santé au travail est de la responsabilité de la société dans son ensemble. Il est évident que tous les membres de la société doivent contribuer à la réalisation de cet objectif en s’assurant que la priorité est donnée à la sécurité et à la santé au travail dans les programmes nationaux, tout en établissant et en maintenant une culture de prévention nationale en la matière.
En second lieu, qu’une culture de prévention nationale en matière de sécurité et de santé est celle où le droit à un milieu de travail sûr et salubre est respecté à tous les niveaux. Il est nécessaire que les gouvernements, les employeurs et les travailleurs s’emploient activement à assurer un milieu de travail sûr et salubre au moyen d’un système de droits, de responsabilités et d’obligations définis. Le principe de prévention se voit accorder la plus haute priorité.
En troisième lieu, l’amélioration continue de la sécurité et de la santé au travail devrait être encouragée par l’introduction d’un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail, et par l’élaboration d’une politique nationale en conformité avec les principes énoncés dans la partie II de la convention (n° 155) de l’O.I.T rédigée en 1981, sur la sécurité et la santé des travailleurs.
En quatrième lieu, les gouvernements devraient envisager de ratifier prioritairement la convention (n° 187) de l’O.I.T rédigée en 2006 concernant le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail. De même que les autres conventions pertinentes de l’O.I.T dans le domaine de la sécurité et de la santé devraient garantir l’application de leurs dispositions, en tant que moyen pour améliorer de manière systématique les performances nationales en la matière. En outre, les gouvernements devraient garantir que des mesures sont prises en continu afin de créer et de renforcer une culture de prévention nationale en matière de sécurité et de santé. Ils devraient garantir que la sécurité et la santé des travailleurs sont protégées par un système adéquat et approprié d’application des normes de sécurité et de santé, y compris un système d’inspection du travail solide et efficace.
En cinquième lieu, les employeurs devraient s’assurer que la prévention fait partie intégrante de toutes leurs activités, étant donné que des normes élevées de sécurité et de santé au travail sont indispensables au succès de ces activités. Des systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail sont établis de manière efficace en vue d’améliorer la sécurité et la santé sur le lieu de travail. Les travailleurs et leurs représentants sont consultés, formés, informés et associés à toutes les mesures relatives à leur sécurité et à leur santé au travail.
En sixième lieu, affirmant le droit des travailleurs à un milieu de travail sûr et salubre, ceux-ci devraient être consultés sur les questions qui ont trait à leur sécurité et à leur santé et devraient. Afin de suivre les instructions et les procédures de sécurité et de santé, y compris celles relatives au port d’équipement de protection individuelle, ils participeront aux activités de formation et de sensibilisation organisées en matière de sécurité et de santé. Ils coopéreront avec leur employeur en ce qui concerne les mesures relatives à leur sécurité et à leur santé au travail.
En septième lieu, le Congrès mondial sur la sécurité et la santé au travail est une tribune idéale pour partager des connaissances et des expériences en vue de réaliser un milieu de travail sûr, salubre et productif.
En huitième lieu, les progrès accomplis dans la réalisation de la sécurité et de la santé au travail devraient être réexaminés à l’occasion du XIXe Congrès mondial sur la sécurité et la santé au travail en 2011.
En neuvième et dernier lieu, les participants au Sommet s’engagent à prendre l’initiative en vue de promouvoir une culture préventive de la sécurité et de la santé, en accordant une priorité élevée à la sécurité et à la santé du travail au niveau national.

La conclusion

Le XVIIIe congrès mondial sur la santé et la sécurité au travail qui s‘est tenu à Séoul, en république de Corée, du 29 juin au 2 juillet 2008, est le plus vaste événement mondial sur la santé et la sécurité au travail. Le congrès a pour but de contribuer à l’amélioration de la santé et à la prévention des accidents et des maladies sur le lieu de travail par l’échange d’informations et de bonnes pratiques. Il a réuni plus de 4 000 responsables politiques, des cadres dirigeants, des professionnels de la santé et de la sécurité, des représentants des travailleurs et des employeurs, et des experts de la sécurité sociale. Le congrès triennal est organisé conjointement par l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T) et l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (A.I.S.S). Le XVIIIe congrès mondial a été accueilli par l’Agence Coréenne pour la Santé et la Sécurité au Travail (K.O.S.H.A). L’Organisation Internationale du Travail a salué la déclaration de Séoul sur la santé et la sécurité au travail, adoptée à Séoul par quelque 50 dirigeants de premier plan venus du monde entier, comme un nouveau cadre de référence pour édifier une culture globale en matière de santé et de sécurité au travail.

Efficience Ergonomie remporte l’appel d’offre de la CCI de Montpellier

Efficience Ergonomie réalise, depuis début 2008, l’étude ergonomique pour le remplacement des banques d’enregistrement et des convoyeurs de l’aéroport de Montpellier. La CCI a, en effet, retenu son offre suite à l’appel d’offres lancé fin décembre dernier.

Efficience Ergonomie a réalisé une étude ergonomique complète pour apporter des solutions concrètes à ce dossier complexe. La mise en place d’une démarche participative a permis de travailler avec les opérateurs des compagnies et les usagers des banques d’enregistrement. Toutes les contraintes ont pu ainsi être étudiées afin d’améliorer les conditions de travail ; de proposer un meilleur agencement des éléments de comptoir ; d’apporter une plus grande luminosité et de créer une atmosphère plus conviviale.

Une analyse approfondie a été menée pour évaluer les problèmes physiques liés à l’activité des opérateurs, apprécier leurs données sociales, la sécurité de l’espace, les besoins des passagers, les normes ergonomiques et anthropométriques AFNOR, la maintenance et l’entretien des équipements des banques et des convoyeurs. À cela s’ajoutent une analyse des postes de travail, des outils et des ambiances sonore et lumineuse. Une fois traitées, ces données ont permis d’aboutir à des préconisations d’aménagement en adéquation avec les attentes de toutes les parties concernées.

C’est à partir du rapport d’études complet, des plans et schémas, de l’analyse ergonomique et des préconisations d’aménagement d’Efficience Ergonomie que la CCI agence actuellement le nouvel espace d’enregistrement de l’aéroport de Montpellier. Cette nouvelle configuration est pensée pour répondre aux exigences des opérateurs et des usagers pour les quinze prochaines années.

Animateur échauffements et préparation physique au travail

Pourquoi s’échauffer ?

L’échauffement diminue le risque de blessures en préparant le corps à l’effort. Comme son nom l’indique, l’échauffement a pour but d’élever la température du corps (de 37° à 38° environ). À froid, notre organisme n’est pas prêt à l’effort : la respiration est lente, le cœur est au repos, nos muscles sont raides. L’échauffement va permettre de préparer progressivement le corps à l’effort en élevant sa température.

L’échauffement diminue le risque de blessure

Un échauffement bien mené permet de diminuer le risque de blessures :

  • La résistance mécanique des muscles, tendons et ligaments diminue avec la chaleur ce qui augmente leur souplesse.
  • Les tendons sont plus élastiques et les muscles plus souples ce qui diminue le risque de déchirure et d’élongation.
  • Le système nerveux transmet les informations sensorielles et motrices. Il permet donc une meilleure coordination une fois échauffé, ce qui diminue le risque de faux-mouvements et de chutes.

Télécharger le programme en PDF

Le programme de la formation :

Comprendre et prévenir les TMS

  • Comprendre les causes des TMS (Troubles musculo-squelettiques) et les accidents de manutention
  • Sensibilisation à l’anatomie de l’appareil locomoteur
  • L’importance de l’échauffement avant l’effort physique sur la température corporelle et les articulations
  • Connaître les facteurs de risque.
  • Identifier le siège et le type des douleurs physiques.
  • Comprendre et illustrer les problèmes de dos.

 

Construire un échauffement et l’intégrer dans une pratique quotidienne de prévention

  • Savoir motiver l’échauffement et la préparation physique auprès des participants.
  • Sensibiliser sur l’importance des échauffements pour éviter les blessures musculaires et articulaires.
  • Mises en situation des participants
  • La posture de l’animateur pour faciliter l’adhésion des participants
  • Résoudre les problèmes d’assiduité des collaborateurs
  • Créer une coanimation avec les participants motivés

 

Connaître et appliquer des exercices d’échauffement articulaire et musculaire

  • Distinguer l’échauffement général et le spécifique
  • Proposer des exercices adaptés aux postes de travail
  • Proposer des exercices pour chaque groupe musculaire en vue de prévenir les accidents au poste de travail :
    • Les exercices pour la nuque et les épaules
    • Les exercices pour l’échauffement des coudes et les avant-bras, les poignets et les doigts, l’échauffement du dos
    • L’échauffement  des membres inférieurs
  •  Présenter les conseils d’hygiène de vie avant, pendant et après l’activité de travail pour faciliter la récupération physique.
l'ergonomie du travail sur écran

Bureau : vous avez dit ergonomie du travail sur écran ?

L’ergonomie du travail sur écran :

L’ergonomie du travail sur écran permet d’apporter des solutions aux personnes qui travaillent derrière un bureau, face à un écran des heures durant entrainant des tendinites, douleurs dorsales et autres tensions musculaires.

Pour optimiser l’ergonomie du travail sur écran, il suffit le plus souvent d’une réflexion en profondeur, sur l’ergonomie du travail sur écran informatique, d’une analyse des paramètres à prendre en compte, pour changer radicalement ces sensations. Efficience Ergonomie, cabinet conseil en ergonomie, donne quelques conseils pour un meilleur aménagement de son poste de travail sur écran.

L’ergonomie du travail sur écran : quel siège ergonomique choisir ?

l'ergonomie du travail sur écranPour optimiser l’ ergonomie du travail sur écran, le premier élément à surveiller est le siège de bureau. Il est primordial de choisir un siège réglable en hauteur afin que les jambes puissent être positionnées dans un angle confortable, mais également posséder un dossier réglable pour permettre un soutien optimal des lombaires, premières victimes des heures effectuées devant l’écran. Cette chaise doit être stable (les bases à cinq branches ont prouvé dans ce domaine leur efficacité) et posséder une assise en concordance avec les caractéristiques physiques de la personne qui l’utilise.

Pour réussir l’adaptation de l’ergonomie du travail sur écran, la table revêt, elle aussi, une importance majeure : trop basse, elle oblige à se plier en deux pour être à bonne distance des documents, trop grande, elle met en extension constante ; une véritable torture pour le dos, dans un cas comme dans l’autre. La taille de la table doit permettre de glisser les jambes plus facilement.

 

L’ergonomie du travail sur écran : comment optimiser le réglage de l’écran ?

Lorsque vous organisez l’ergonomie du travail sur écran, n’oubliez pas qu’un écran positionné trop bas ou trop haut par rapport à la personne qui l’utilise obligera celle-ci à faire des efforts au niveau du cou et des épaules. Généralement, on estime que l’écran doit se trouver à un bras de distance du visage, le bras tendu, droit, à hauteur d’épaule. Le clavier et la souris doivent, eux aussi, être positionnés de telle manière qu’ils n’entraînent que peu de fatigue musculaire.

L’ergonomie des matériels est bien évidemment importante, mais il est recommandé de ne pas rester dans la même position plus d’une demi-heure. Pour cela, il faut bouger et alterner les activités qui obligent à se lever avec celle imposant la position assise. Par exemple, se rendre personnellement dans le bureau d’à côté plutôt que de transmettre une requête par téléphone…

 

 

 

Ergonomes consultant à Marseille

Les interventions de nos ergonomes consultants à Marseille :

ergonomes-consultants-a-marseilleL’équipe est composée de nos ergonomes consultants à Marseille qui interviennent à vos côtés. Dans un premier temps le consultant convient d’un entretien pour connaitre les besoins de l’intervention ergonomique. Il dresse un état des lieux à la fois sur le plan de la santé des personnes, du fonctionnement général, des aménagements de l’entreprise et du vécu au travail.

Nos ergonomes consultants à Marseille, vous aident à formuler vos besoins :

Dès qu’ils sont contactés, nos ergonomes consultant à Marseille traitent les données qui permettront de formuler des hypothèses sur les problèmes à prendre en compte. Ces hypothèses orienteront le choix de situations significatives à analyser plus finement.

Les ergonomes consultants à Marseille vous proposent une lettre de mission avant le démarrage de l’action, elle comprend :

  • Le contexte de la demande et les objectifs à atteindre
  • Les principes généraux souhaités pour l’intervention
  • La méthodologie et la démarche envisagées
  • Les outils mis en œuvre, les phases de l’intervention
  • Les aspects financiers
  • Les compétences mobilisées par le ou les intervenants, et les références

Nos ergonomes consultants à Marseille préparent avec vous la mobilisation :

Dès le démarrage de l’action, nos ergonomes consultant à Marseille apportent aux différents acteurs concernés une information générale sur le projet ergonomique pour leur faire prendre conscience des enjeux en question. Par conséquent cela permet de créer un contexte dans lequel se dégage un accord pour agir ensemble.

Nos ergonomes consultants à Marseille mettent en place une investigation sur site :

L’essentiel de l’activité de nos ergonomes consultant à Marseille consiste, à analyser le travail. La première phase de l’analyse s’appuie sur la distinction travail prescrit/travail réel. Il s’agit d’appréhender par exemple,

Les objectifs prescrits :

  • les objectifs quantitatifs (nombre de pièces à produire, dossiers à traiter…)
  • les procédures à suivre (séquence de montage, communication…)

Le travail réel :

  • C’est ce qui se passe effectivement dans l’atelier où le bureau, au fil des jours et des nuits, dans les conditions locales, avec les machines et les procédures telles qu’elles se présentent réellement, compte tenu de tous les aléas ;
  • C’est ce que le travailleur réalise quotidiennement.

Par conséquent, nos ergonomes consultant à Marseille sont amenés à approfondir leur analyse, pour non seulement décrire et évaluer plus précisément le comportement mais aussi les expliquer, c’est la leur expertise scientifique. Les écarts observés sont analysés au regard des connaissances scientifiques.

Une phase de maîtrise des problématiques observées :

Les ergonomes consultants à Marseille recherchent des réponses préventives et/ou correctives en s’appuyant sur les compétences multiples associées au projet réunies dans des groupes de travail sur des thèmes spécifiques.

Nos ergonomes consultants à Marseille réalisent une phase d’évaluation de la mission :

L’évaluation de l’intervention fait partie intégrante de la démarche nos ergonomes consultants à Marseille.

Il s’agit de mettre en place des indicateurs de suivi pertinent en cohérence avec les objectifs de l’intervention pour apprécier l’évolution de la démarche à moyens et longs terme.
De plus pour garantir l’efficacité et la réussite d’une démarche ergonomique, il est important de prévoir une équipe de conduite du projet.

Cette équipe s’inscrit dans une stratégie du changement est une logique d’action autour des principes suivants :

  1. Implication effective de tous les acteurs concernés
  2. Mise en place d’un système de relations et d’échanges réguliers
  3. Construction d’une compétence collective.

Dans cette perspective nos vous aide, tout spécialement, à clarifier vos besoins, découvrir notre pratique professionnelle et nos références.
Vous pouvez nous contacter pour toute demande d’information au Tél : 04 42 16 47 84 (appel non surtaxé) un consultant ergonome prendra contact avec vous dans les 24h.

cabinet conseil en ergonomie

Notre cabinet conseil en ergonomie

Notre cabinet conseil en ergonomie vous accompagne  dans vos démarches de prévention.  Notre cabinet conseil en ergonomie intervient sur des projets de prévention des TMS. Ainsi que de la pénibilité et d’amélioration des conditions de travail. De plus, nous accompagnons acteurs du secteur dans la compensation du handicap.

Quelle est la méthode du cabinet conseil en ergonomie ?

La méthode de travail de notre cabinet conseil est celle de l’ergonomie. L’ergonomie est définit comme une science du travail se fondant sur un ensemble de disciplines afin d’adapter le travail et son environnement à l’être humain.

Qualité et certification

Pour exercer des fonctions de prévention des risques professionnels, il faut être au préalable certifié par le Réseau Prévention (CARSAT, ANACT, DIRECCTE, INRS) qui examine les capacités du candidat à exercer les missions confiées. Efficience ergonomie est certifiée sur plusieurs dispositifs, qui attestent de nos compétences :

  • Le réseau prévention représenté par la CARSAT Sud-Est, la DIRECCTE, la MSA et ACT Méditerranée, nous référencent depuis 2011 comme membre du réseau TMS PACA, l’appartenance au réseau témoigne d’un engagement des consultants au respect d’un référentiel établit par les institutionnels.
  • L’INRS nous a habilité pour dispenser les formations PRAP (Niveau 1 et 2, depuis 2011), la formation de Sauveteur Secouriste du Travail, les formations à l’Évaluation des Risques Professionnels, et les missions de Salarié Désigné Compétent…
  • La DIRECCTE PACA nous a certifié comme Intervenant en Prévention des Risques Professionnels (IPRP), selon les modalités d’enregistrement datant du 1er juillet 2012 (Art. D. 4644-1 4644-11 du Code du travail) qui atteste de la détention d’un diplôme d’enseignement supérieur dans les domaines de la santé, de la sécurité ou de l’organisation du travail. Et, atteste d’une activité en prévention des risques professionnels sur les cinq dernières années, conforme aux attendus.
  • Nous sommes enregistrés comme organisme prestataire de la formation continue sous le numéro de déclaration d’activité 93.13.16537.13 auprès du préfet de région de Provence Alpes Côte d’Azur.

Vous pouvez aussi consulter :

télétravail

Qualité de vie au travail !

Le télétravail un nouveau droit pour les salariés et une opportunité pour les entreprises

Aujourd’hui : 2 salariés sur 3 souhaitent pouvoir accéder au télétravail. Mais le cadre juridique ne permettait pas de répondre à cette aspiration de façon sécurisée : 17% des salariés télétravaillent, parfois de manière informelle, sans être couverts juridiquement.

Demain : pour les salariés qui télétravaillent, ce sera plus de sécurité avec, par exemple la prise en charge des accidents du travail dans les mêmes conditions que s’ils étaient dans les locaux de leur employeur.

Le télétravail une opportunité de modernisation de l’organisation

La transformation numérique a produit des bouleversements importants sur le monde du travail. Elle a un impact sur les formes, les conditions et l’organisation du travail et implique de nouveaux modes de production, de collaboration, de méthodes de pensée.

Pour les entreprises, l’enjeu n’est pas seulement de s’adapter ; c’est aussi d’en tirer pleinement parti tant pour moderniser ses modes de fonctionnement que pour proposer aux agents de meilleures conditions d’exercice de leurs fonctions.

Le télétravail, en tant que demande portée par le salarié, vise avant tout à améliorer sa qualité de vie au travail en trouvant un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.  Lorsqu’il est pratiqué à domicile notamment, le télétravail présente l’avantage de supprimer la fatigue et le stress qui sont induits par les transports (longueur des trajets, conditions de transport dégradées, gestion des retards, etc.). L’agent peut, en outre, réaliser des économies lorsqu’il effectue en temps ordinaire ses déplacements en voiture ou en train.

Organiser le télétravail dans son entreprise

Pour les entreprises il s’agit d’adapter les modes de management et de construire de nouveaux collectifs de travail, centrés sur les résultats et la qualité. C’est l’opportunité d’adapter les modes de management à la réalité des rapports professionnels et de recentrer la relation hiérarchique sur les résultats et la qualité du travail accompli.

Bien sûr, ces changements ne vont pas d’eux-mêmes et il faut accompagner les agents et les encadrants pour préparer ces évolutions dans le dialogue et la confiance. Tels sont les objectifs vers lesquels Efficience Ergonomie vous accompagne. L’organisation doit se poser collectivement un certain nombre de questions comme : quelles sont les activités éligibles au télétravail ? Quels seront les lieux d’exercice et l’organisation des temps de travail ? Quelle sera l’organisation matérielle ? Quel mode de management, la communication et l’accompagnement des salariés ?

Nous réalisons avec vous, la mise en œuvre concrète du projet de télétravail, nos livrables :

  • Une analyse des usages et besoins de l’organisation permettant de considérer les postes qui s’adaptent au télétravail et l’intérêt ;
  • Une analyse des avantages et inconvénients à télé travailler et anticiper les conditions nécessaires pour un télétravail de qualité ;
  • Une évaluation des risques liés au télétravail, tels que le sentiment d’isolement, l’éloignement du collectif de travail, l’empiètement des activités professionnelles sur les activités familiales ou encore les risques physiques.
  • La mise en place une méthode de déploiement basée sur l’expérimentation, de manière paritaire et collaborative, avec une évaluation et une amélioration continue, permet de sécuriser la direction et les salariés ;
  • L’organisation et l’aménagement des conditions matérielles et physiques du télétravail.

 

 

télétravail

Comment organiser le télétravail dans son entreprise ?

Le télétravail un nouveau droit pour les salariés et une opportunité pour les entreprises :

Aujourd’hui : 2 salariés sur 3 souhaitent pouvoir accéder au télétravail. Mais le cadre juridique du télétravail ne permettait pas de répondre à cette aspiration de façon sécurisée : 17% des salariés télétravaillent, parfois de manière informelle, sans être couverts juridiquement.

Demain : pour les salariés qui pratique le télétravail, ce sera plus de sécurité avec, par exemple la prise en charge des accidents du travail dans les mêmes conditions que s’ils étaient dans les locaux de leur employeur.

Comment organiser le télétravail dans son entreprise peut devenir, une opportunité de modernisation :

télétravail

La transformation numérique a produit des bouleversements importants sur le monde du travail. Elle a un impact sur les formes, les conditions et l’organisation du travail.

Pour les entreprises, l’enjeu n’est pas seulement de s’adapter ! Mais c’est aussi d’en tirer pleinement parti tant pour moderniser ses modes de fonctionnement que pour proposer aux agents de meilleures conditions d’exercice de leurs fonctions.

Le télétravail, en tant que demande portée par le salarié, vise avant tout à améliorer sa qualité de vie au travail. Ils trouvent un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Lorsqu’il est pratiqué à domicile notamment, le télétravail présente l’avantage de supprimer la fatigue et le stress qui sont induits par les transports (longueur des trajets, conditions de transport dégradées, gestion des retards, etc.). Le salarié peut, en outre, réaliser des économies lorsqu’il effectue en temps ordinaire ses déplacements en voiture ou en train.

Organiser le télétravail dans son entreprise :

Pour les entreprises il s’agit d’adapter les modes de management et de construire de nouveaux collectifs de travail, centrés sur les résultats et la qualité. C’est l’opportunité d’adapter les modes de management à la réalité des rapports professionnels et de recentrer la relation hiérarchique sur les résultats et la qualité du travail accompli.

Bien sûr, ces changements ne vont pas d’eux-mêmes et il faut accompagner les salariés et les encadrants pour préparer ces évolutions dans le dialogue et la confiance. c’est là, les objectifs vers lesquels Efficience Ergonomie vous accompagnera. L’organisation doit se poser collectivement un certain nombre de questions : quelles sont les activités éligibles au télétravail ? Quels seront les lieux d’exercice et l’organisation des temps de travail ? Quelle sera l’organisation matérielle ? Quel seront les modes de management, de communication et l’accompagnement des salariés ?

Nous étudions avec vous, vos besoins et vos attentes afin d’apporter des solutions concrète au projet de télétravail, par exemple :

  • Une analyse des usages et des besoins de l’organisation pour considérer les postes qui s’adaptent au télétravail ;
  • Une analyse des avantages et inconvénients à télé travailler et anticiper les conditions nécessaires pour un télétravail de qualité ;
  • Une évaluation des risques liés au télétravail, tels que le sentiment d’isolement, l’éloignement du collectif de travail, l’empiètement des activités professionnelles sur les activités familiales ou encore les risques physiques.
  • La mise en place d’une méthode de déploiement basée sur l’expérimentation, de manière paritaire et collaborative, avec une évaluation et une amélioration continue, permet de sécuriser la direction et les salariés ;
  • L’organisation et l’aménagement des conditions matérielles et physiques du télétravail…

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